Visite de Merkel à Alger : le régime algérien cherche à séduire l’Allemagne pour changer sa position sur la question du Sahara

Le régime algérien, qui vit un cercle vicieux de désespoir, compte saisir la prochaine visite à Alger de la Chancelière allemande, Mme Angela Merkel, prévue le 17 septembre, pour séduire l’Allemagne à travers des "opportunités économiques intéressantes" afin que Berlin change sa position vis-à-vis de la question du Sahara, estiment des médias internationaux.

Lors de cette visite, tant attendue par Alger mais qui demeure incertaine suite à son annulation deux fois ces deux dernières années en raison de l’état de santé inquiétant du président Abdelaziz Bouteflika (81 ans), les autorités algériennes ambitionnent de concéder à Mme Merkel et la délégation l’accompagnant composée de 80 entrepreneurs des "contrats économiques importants", écrit l’Agence de presse italienne (AGI).

Le journal espagnol "Ultima Hora" et le site d’information internationale "arabpress.eu", notent, de leur part, que cette offre algérienne généreuse ne sera ni gratuite ni chimérique parce que, en contrepartie, le régime algérien rêve d’un changement de la position de Berlin sur le différend du Sahara.

La nouvelle manoeuvre d’Alger veut gagner le terrain perdu en tirant profit de la nomination de l’ancien président allemand, Horst Kohler, comme envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, et du fait que l’Allemagne occupera la présidence du Conseil de sécurité, à partir du 1er janvier, notent ces médias.

L’Allemagne, à travers son ambassadeur à Rabat, Götz Schmidt-Bremme, a assuré en juin dernier être "favorable à une solution politique pour régler le conflit sous les auspices de l’ONU" et "accordera, à travers l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU au Sahara, l’ancien président allemand Horst Köhler, une attention particulière à ce dossier".

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