Vendredi noir en France, Tunisie et au Koweit

Ce vendredi 26 juin a été marqué par trois attentats survenus en France, Tunisie et au Koweit. Une attaque «de nature terroriste» à Saint-Quentin-Fallavier, une fusillade meurtrière à Sousse, un attentat-suicide dans une mosquée koweïtienne. Quelle est la elation entre ces attentats ? Deux d’entre eux portent la signature de l’Etat Islamique (EI).

En France, Yassin Salhi, 35 ans, est suspecté d’avoir tenté de faire exploser une usine de gaz industriels, blessant deux personnes. Il aurait auparavant décapité son employeur et planté sa tête sur un grillage. François Hollande a indiqué depuis le sommet de Bruxelles que "l’attaque est de nature terroriste."

L’homme, interpellé peu après l’attaque près de Lyon (centre-est), était originaire de la région, a précisé le ministre, Bernard Cazeneuve, qui l’a identifié comme étant Yassine Salhi qui était déjà fiché pour radicalisation

En Tunisie, le bilan est lourd avec au moins 39 morts dont des étrangers après une attaque perpétrée contre un hôtel à Sousse dans le centre-est de la Tunisie. Des tirs ont éclaté sur une plage visant les touristes.

A Koweït City, un kamikaze s’est fait exploser dans la mosquée chiite d’Imam al-Sadek, où 2 000 fidèles étaient rassemblés pour la grande prière du vendredi, 25 ont été tués et plus de 200 blessés.

L’Etat islamique (EI), qui a procédé à des attaques similaires ces dernières semaines en Arabie saoudite et au Yémen, a revendiqué cet attentat. Fin mai, l’émir du Koweït avait appelé les pays musulmans à intensifier leur lutte contre l’extrémisme lors d’une conférence panislamique destinée à coordonner le combat contre les groupes jihadistes, dont l’EI.

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