Un juge de New York a approuvé un changement de résidence de DSK (officiel)

Un juge de New York a approuvé un changement de résidence de DSK (officiel)
Un juge de New York a approuvé mercredi le changement d’adresse de Dominique Strauss-Kahn à Manhattan, où l’ancien directeur du FMI, accusé de crime sexuel, poursuivra son assignation à résidence, a-t-on appris de source judiciaire.
DSK se trouvait depuis sa sortie de prison vendredi dernier dans un logement temporaire appartenant à la société de sécurité chargée de sa surveillance.

Dans son nouveau logement, dont on ne connaissait pas encore l’emplacement dans Manhattan mercredi soir, l’ancien patron du FMI pourra se rendre sous escorte policière à des rendez-vous avec ses avocats, au tribunal, chez le médecin ou à des offices religieux.

Ses avocats ont déclaré mercredi dans un communiqué n’avoir eu aucun contact avec la femme de chambre qui accuse DSK de crimes sexuels ni avec sa famille, et se sont à nouveau dits convaincus qu’il sera "totalement innocenté".

"Les informations selon lesquelles les avocats ou représentants de M. Strauss-Kahn sont en contact avec la plaignante sont fausses", indiquent Me Benjamin Brafman et Me William Taylor dans ce document.

"Nous continuons à croire que M. Strauss-Kahn sera totalement innocenté", ont-ils ajouté dans un communiqué.

Accusé d’agression sexuelle et de tentative de viol à l’encontre d’une employée d’hôtel, Dominique Strauss-Kahn doit comparaître le 6 juin devant un juge pour dire s’il plaide coupable ou non coupable. L’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) nie les faits qui lui sont reprochés.

Les deux frères de la jeune femme qui accuse l’ex-directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn se sont déclarés "choqués", "tristes" et "humiliés" par cette affaire.

"Nous sommes choqués et nous estimons que nous avons été touchés et souillés dans notre dignité", a déclaré à des medias français, dont l’AFP, Mahmoud, frère aîné (même père, même mère) à Tchiakoullé, leur hameau d’origine de la famille dans le Fouta Djallon (nord de la Guinée).

Un autre frère direct, Mamadou Dian, qui vit à Conakry, ajoute que "non seulement, nous sommes choqués et avons été souillés, mais nous nous sentons aussi humiliés". C’est "loin d’être une affaire banale parce que chez nous, nous n’évoquons jamais des problèmes de ce genre (viol) ici à l’intérieur de notre famille", a-t-il dit.

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