Tunisie : condamnation à mort d’un des égorgeurs de soldats en 2013

La chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a condamné, mercredi, à la peine capitale un des hommes armés ayant égorgé, en 2013, des soldats tunisiens dans le mont Chaambi, non loin de la frontière algérienne, a indiqué une source judiciaire.

Les cinq autres mis en cause, poursuivis en état d’arrestation dans cette affaire, ont écopé de peines allant de 16 à 4 ans de prison ferme, a ajouté la même source, précisant qu’un prévenu a été acquitté.

En juillet 2013, huit soldats sont tombés dans une embuscade tendue par un important groupe armé, qui n’a pas hésité à décapiter certaines de ses victimes, provoquant un grand émoi dans le pays et dans la région.

Au total, 76 individus, dont la majeure partie est en état de fuite, sont mis en cause dans cette affaire, qui a constitué un tournant dans la lutte antiterroriste en Tunisie, confrontée à la prolifération de groupuscules affiliés à Daech ou Aqmi.

Les services de sécurité et les forces armées ont, depuis, changé de tactiques face aux groupes armés retranchés dans les montagnes, parvenant, au cours des derniers mois, à inverser la tendance en resserrant l’étau autour de leurs éléments, très actifs à la frontière algérienne.

Dans des opérations préventives, les services de sécurité ont éliminé deux des principaux chefs terroristes responsables du meurtre des huit soldats, à savoir l’Algérien Loqman Abou Sakhr et Mourad Gherssali, qui étaient activement recherché.

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