Parution de l’ouvrage « Le Roi stabilisateur » de Jean-Claude Martinez

Dans le live "Le Roi stabilisateur" de Jean-Claude Martinez, à paraître en France le 9 mai aux éditions Jean-Cyrille Godefroy, l’auteur, professeur à l’université Panthéon-Assas et ancien euro-député, met en exergue le rôle déterminant de la monarchie au Maroc dans la stabilité du pays et son développement socio-économique et institutionnel, malgré les contingences endogènes et exogènes et surtout les décennies de mésentente avec le voisin algérien, ainsi que les critiques portées à tort contre le royaume par des ennemis de tous bords.

L’auteur relève que le Maroc constitue un pôle de stabilité dans le monde arabe, au moment où le sort d’autres pays a déjà basculé, comme c’est le cas pour la Libye et l’Irak, en sursis notamment la Syrie ou s’acheminant vers la dérive (cas de l’Algérie où le pétrole qui constitue la principale ressource s’épuisera vers l’année 2035).

L’auteur met également l’accent sur "le génie du monarchisme" marocain ayant su concilier entre le temporel et le spirituel, notant que la promotion au Maroc d’un islam modéré et le fait que le souverain soit chef religieux et chef politique d’une légitimité indiscutable, a constitué un rempart endiguant la montée de l’islamisme radical.

Le rôle du roi Mohammed VI est mis aussi en évidence en tant que garant du libre exercice des cultes, ainsi que la vocation conciliatrice du souverain, en tant qu’homme de dialogue, comme en témoignent ses rapports de concertation avec le Saint-Siège.

Il souligne en outre le rôle capital du Maroc et de son système monarchique qui constituent un verrou incontournable en matière de lutte contre le fléau de l’immigration émanant du Sud, précisant que "la politique européenne de voisinage, en Méditerranée, ne repose pour l’essentiel que sur le Royaume et sa stabilité et donc sur sa royauté qui la garantit".

L’auteur relève que le souverain assure le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels, mais aussi et surtout les équilibres subtils entre toutes les composantes du peuple marocain.

Evoquant la situation de l’Algérie voisine, l’auteur rappelle que la montée du "FIS" au pouvoir dans ce pays a été suivie par une décennie de 150.000 morts, alors que l’arrivée du PJD aux commandes de l’exécutif s’est passée sans heurts.

Abordant la question du Sahara, l’auteur insiste sur le fait qu’Alger mène une guerre souterraine contre son voisin de l’Ouest, notamment sur les plans diplomatique, de lobbying et de communication (propagande), évoquant les réseaux de soutien du "polisario" dans différents pays d’Europe et d’Amérique Latine.

Réitérant sa conviction que le système algérien est appelé à s’effondrer avec l’épuisement des ressources énergétiques, l’auteur met en exergue la viabilité du royaume grâce au leadership de son Souverain, qui incarne la pérennité au Maghreb et constitue le "stabilisateur" de l’Afrique.

L’auteur développe aussi le rôle du Maroc, sous l’impulsion du roi, en Afrique subsaharienne, tant aux plans diplomatique et socio-économique (projets de développement), qu’en matière de contribution au maintien de la paix (sous l’égide de l’ONU), l’intercession dans les crises internes (cas du Mali) et la promotion d’un islam tolérant et pacifique (l’accent est mis, notamment, sur l’initiative marocaine de former des imams africains).

Selon l’auteur, l’idée de ce prolongement marocain en Afrique est d’être l’interface entre l’Europe et le continent, surtout avec le statut avancé accordé au Maroc.

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