Manuel Valls: « Le Maroc a changé, a évolué, s’est démocratisé »

Le Premier ministre français a affirmé jeudi qu’ »il ne doit pas y avoir d’inquiétude » concernant la nouvelle convention de coopération judiciaire franco-marocaine, soulignant que « le Maroc a changé, a évolué, s’est démocratisé ».

"Il ne doit pas y avoir d’inquiétude quand il s’agit d’accord entre deux pays non seulement amis, qui ont non seulement un partenariat d’exception que nous faisons vivre tous les jours (…) mais qui ont aussi la même analyse sur ce monde qui change", a déclaré Manuel Valls, lors d’une conférence de presse avec son homologue Abdalilah Benkirane à l’issue de la 12e réunion de haut niveau France-Maroc.

« Le nouvel accord d’entraide judiciaire entre la France et le Maroc « qui va être discuté, et je n’en doute pas adopter par le Parlement , vise à renforcer la coopération et les échanges d’information entre deux justices qui ont besoin d’être efficaces et de travailler de concert lorsque des affaires concernent nos deux pays », a-t-il souligné.

« Notre objectif, a-t-il poursuivi, est de mettre en place le cadre nécessaire pour une coopération la plus efficace possible entre nos deux justice ».

« Je suis très heureux que cette coopération se mette en place le plus rapidement possible », a dit le Premier ministre français, d’ajouter : « Regardez, regardons comment et combien le Maroc a changé, a évolué, s’est démocratisé ».

Pour Manuel Valls, « quand on parle de partenariat d’exception, d’une relation de très haut niveau (…) la confiance est l’élément fondamental d’une relation. Faisons en sorte de la nourrir non seulement dans les discours mais dans les actes. Et cette coopération judiciaire en est un de ces actes»

Selon M. Valls, les dispositions de l’accord « s’inscrivent naturellement dans le respect de nos législations, de nos institutions judiciaires, de nos engagements internationaux et donc de nos principes", ajoutant que « sa mise en œuvre n’empêchera en aucun cas un juge français de continuer à se saisir ou instruire un dossier comme il le souhaite, ni un ressortissant français ou marocain de continuer à déposer une plainte à tout moment devant la justice française".

"Coopérer ne signifie nullement se dessaisir dans un contexte où chaque justice reste évidemment indépendante et souveraine mais nous avons voulu tirer ensemble les leçons des crispations, des malentendus que nous avons pu connaître", a-t-il dit.

Fin janvier dernier, la signature d’une nouvelle convention judiciaire avait marqué la fin d’une brouille inédite entre la France et le Maroc.

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