"Quand il était Premier ministre, j’étais dans l’opposition. Je n’étais pas toujours d’accord avec tout ce qu’il faisait," a reconnu le chef du gouvernement sur la chaîne de télévision publique France 2.
"Moi, je veux lui souhaiter bonne chance", a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il avait avec le candidat à la mairie de Barcelone une relation "respectueuse et fondée sur une estime que je crois réciproque".
M. Philippe a adressé un message aux habitants de Barcelone: M. Valls "est un homme solide et quand cela a très fortement tangué en France, il a été solide. Et ça, c’est une sacrée qualité", a-t-il dit, faisant référence aux attentats qui ont frappé la France quand Manuel Valls était Premier ministre.
Manuel Valls a officiellement annoncé mardi sa candidature à la mairie de la deuxième ville d’Espagne où il est né il y a 56 ans, un pari qui s’annonce risqué.
Elevé à Paris par un père catalan et une mère italo-suisse et naturalisé français à 20 ans, l’ex-socialiste a lancé une plateforme baptisée "Barcelone capitale européenne" visant à "rassembler tous les Barcelonais qui veulent un changement dans la ville".