"Cible de la folie meurtrière de l’Etat islamique, la communauté yazidie est particulièrement vulnérable et n’est pas en sécurité en Grèce", a-t-elle assuré au cours d’une conférence de presse à Lisbonne.
Membre de la Commission des libertés civiles du Parlement européen, elle a précisé avoir reçu de la part du gouvernement portugais "l’assurance d’accueillir" un groupe de 470 Yazidis qui vivaient dans le camp d’Idomeni (nord de la Grèce), désormais démantelé.
"Contrairement à ce qu’on a pu entendre, ces réfugies veulent bien venir au Portugal", a-t-elle insisté, évoquant des "blocages administratifs côté grec" qui retardent leur transfert.
Le Portugal s’était proposé en février de recevoir jusqu’à 10.000 réfugiés, soit plus du double de son quota fixé à 4.500, mais n’en a accueilli jusqu’ici que 452.
Selon des experts de l’ONU, environ 3.200 Yazidis sont actuellement dans les mains de l’EI, la majorité en Syrie. Les filles deviennent des esclaves sexuelles, tandis que les garçons sont endoctrinés et envoyés au combat.
Atlasinfo avec AFP