Parallèlement, des hommes armés qui cernaient depuis quelques jours les ministères des Affaires étrangères et de la Justice pour réclamer l’adoption de cette loi ont annoncé dimanche qu’ils suspendaient leur mouvement, juste après le vote.
Cette loi devrait encore être ratifiée par la Commission juridique du CGN. Elle exclut d’office le président du Congrès Mohamed al-Megaryef, qui avait été ambassadeur en Inde sous le régime de Mouammar Kadhafi durant les années 1980.
Elle risque d’écarter aussi au moins quatre ministres du gouvernement d’Ali Zeidan et une quinzaine de députés, dont le vice-président du CGN, Jomaa Atiga, selon un responsable libyen.
La loi prévoit la formation d’une commission qui se chargera de l’application de la loi.