Les fonds, convoyés vers Ankara par le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, ont été versés aux ravisseurs par l’intermédiaire des services secrets turcs, écrit Focus, citant des sources proches de l’Otan à Bruxelles.
Selon des experts de l’Otan, l’espionnage français a été informé dès le début de la prise d’otage du lieu de détention des quatre journalistes, mais a renoncé à une intervention armée pour les libérer en raison des combats qui secouent la Syrie, poursuit le magazine.
Le président de la République française François Hollande a affirmé le 20 avril que la France "ne (payait) pas de rançon" dans les affaires d’otages. "C’est un principe très important pour que les preneurs d’otages ne puissent être tentés d’en ravir d’autres.