L’Israélien Gideon Levy et le Palestinien Mitri Raheb prix Olof Palme
Le journaliste israélien Gideon Levy, grande plume du quotidien de gauche Haaretz, et le pasteur palestinien Mitri Raheb, se sont vu attribuer jeudi le prix Olof Palme pour leur engagement « contre l’occupation et la violence ».
"Ils apportent tous deux une lumière d’espoir dans un conflit dont ont souffert et continuent de souffrir des millions de personnes et qui met en danger la paix mondiale", estime-t-il.
Figure controversée de la cause palestinienne dans son pays, Gideon Levy a publié des textes au vitriol contre les opérations de l’armée israélienne à Gaza en décembre 2008-janvier 2009 et en juillet-août 2014. Il signe chaque semaine depuis 25 ans dans son journal la chronique "Twilight Zone" (zone grise) sur la vie quotidienne en Cisjordanie et à Gaza.
Lui qui a notamment reçu le prix du journalisme Euro-Med en 2008 est un "vrai patriote qui a fait de la réconciliation avec les Palestiniens la mission de sa vie", a souligné le jury du prix présidé par Pierre Schori, ancien ambassadeur de Suède à l’ONU.
Le Fonds à la mémoire d’Olof Palme, du nom de l’ancien Premier ministre suédois assassiné en février 1986, honore chaque année des personnalités engagées pour la paix et le désarmement ou dans la lutte contre le racisme et la xénophobie.
Créé en 1987, le prix Olof Palme est doté de 75.000 dollars.