Plusieurs élus de l’opposition mais aussi de gauche, comme le député socialiste Pouria Amirshahi, secrétaire national à la francophonie du PS, étaient hostiles à cette mesure qui suscite aussi l’opposition de l’Académie française. "Il ne s’agit, en aucun cas, de remettre en cause la primauté de l’enseignement en français ou la défense de la francophonie", a pour sa part assuré Geneviève Fioraso. "Il s’agit au contraire d’élargir le socle de la francophonie auprès des jeunes, notamment des pays émergents, qui, aujourd’hui, ne viennent pas dans notre pays."
L’article du projet de loi propose d’élargir les exceptions au principe de l’enseignement en langue française, l’objectif, précise le texte, étant "essentiellement de régulariser les situations dans lesquelles le contournement de ce principe est rendu inéluctable tant pour des raisons pédagogiques que pour des motifs liés à l’internationalisation des systèmes d’enseignement supérieur".