Hollande: la communauté internationale doit marquer un coup d’arrêt à l’escalade de la violence en Syrie

Le président français François Hollande a réitéré le plein soutien de la France à l’opposition syrienne en recevant jeudi à l’Elysée le président de la coalition nationale syrienne, Ahmad al-Jarba.

Le chef de l’Etat a réaffirmé que la France "apporterait toute son aide, son soutien politique, mais aussi son aide humanitaire et matérielle". Mais il n’a pas fait mention d’une augmentation du "soutien militaire à la coalition nationale syrienne", comme il l’avait annoncé mardi.

"Tout doit être fait pour une solution politique, mais elle ne viendra que si la coalition (l’opposition) est capable de paraître comme une alternative et si la communauté internationale est capable de marquer un coup d’arrêt par rapport à l’escalade de la violence dont le massacre chimique n’est qu’une illustration", a déclaré le président français.

Pour sa part, Ahmad al-Jarba a rappelé le "massacre terrible" qui avait eu lieu et dénoncé le "régime criminel" syrien qui a provoqué la mort de "1400 martyrs" et "des milliers de blessés". "Ce crime ne doit pas rester impuni", a-t-il insisté.

A New York, les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité se sont séparés sans conclure, mercredi à l’issue d’une discussion sur une résolution britannique justifiant une frappe en Syrie.

Moscou et Pékin ont continué de rejeter l’option militaire en préparation à Washington, Londres et Paris.

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