La jeune femme de 36 ans a été retrouvée morte avec son arme de service à son domicile de Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines, selon une source proche de l’enquête. Une lettre a été retrouvée. La piste du suicide est privilégiée, selon cette source. Policière à la brigade anticriminalité des Yvelines, Maggy Biskupski était visée, ainsi que trois collègues, par une procédure de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour « manquements » à leur devoir de réserve.
Maggy Biskupski était la présidente de l’association Mobilisation des policiers en colère (MPC), constituée lors de la fronde policière qui avait suivi l’agression aux cocktails Molotov de deux policiers le 8 octobre 2016 à Viry-Châtillon, en Essonne. Cette attaque avait révolté les forces de l’ordre et provoqué une fronde inédite parmi les policiers. Nombre d’entre eux avaient bravé leur devoir de réserve et défilé durant plusieurs semaines à Paris et ailleurs en France pour exprimer leur « malaise » face à la « haine anti-flics » et dénoncer leur manque de moyens.