En vertu d’un accord de coopération judiciaire avec l’Espagne, une association sahraouie demande aux autorités ivoiriennes d’arrêter le chef du Polisario

L’association sahraouie pour la défense des droits de l’Homme (ASADEDH) a appelé la Côte d’Ivoire à appliquer l’accord de coopération judiciaire avec l’Espagne en matière de lutte contre la criminalité concernant Brahim Ghali, chef du Polisario et président de la république auto-proclamée à Tindouf (sud-ouest de l’Algérie).

La Côte d’Ivoire accueille à Abidjan les 29 et 30 novembre le Sommet UA-UE et la présence du chef du Polisario Brahim Ghali y est pratiquement annoncée.

Dans un communiqué, l’ASADEH, présidée par Ramdane Ould Messaoud, déclare avoir informé le tribunal N5 de l’Audience nationale de la possible présence, les 29 et 30 novembre, du secrétaire général du Polisario en Côte d’Ivoire, pays lié à l’Espagne par un accord de coopération en matière de lutte contre la criminalité.

Une plainte avait été déposée en Espagne depuis 2007 contre Brahim Ghali par l’ASADEH pour  »crimes contre l’humanité, tortures, génocide et séquestration"’ .

"Nous rappelons que Brahim Ghali est poursuivi pour ces délits susmentionnés en raison d’une plainte déposée par l’ASDEDH en décembre 2007 sous le Nº 2008/01", indique l’association dans un communiqué, précisant que Brahim Ghali a été cité à comparaître pour témoigner devant le juge d’instruction de l’Audience nationale de Madrid sur la base de cette plainte.

La plainte avait été réactivé en novembre 2016 après l’annonce d’u déplacement de Brahim Ghai à Barcelone pour participer à une conférence.
Informé de cette arrivée, le juge du tribunal d’instruction N° 5 de l’Audience Nationale, José de la Mata, avait adressé une ordonnance à la police espagnole lui demandant des données détaillées concernant l’identité du chef des séparatistes. Ce dernier avait annulé son déplacement en Espagne par crainte d’être arrêté.

L’ASADEDH, basée à Barcelone, a sollicité l’intervention du Juge espagnol pour introduire une demande auprès des autorités ivoiriennes pour que Brahim Ghali soit arrêté en vertu l’accord de coopération judiciaire entre les deux pays

"Nous demandons l’application de l’accord de coopération judiciaire entre les deux pays", insiste l’association.

L’ASADEDH appelle par ailleurs toutes les organisations internationales ainsi qu’à toutes les ONG des droits de l’homme à se solidariser avec les victimes sahraouies des camps de Tindouf en Algérie.

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