Le chef de l’Etat français a souligné à ce propos sa volonté de «donner à l’Islam un cadre et des règles garantissant qu’il s’exercera partout de manière conforme aux lois de la République», évoquant «un cadre rénové» et «une concorde retrouvée».
Dans ce discours, le deuxième du genre depuis son élection à la magistrature suprême en mai 2017, M. Macron a affirmé qu’«il faut que tout le monde sache qu’en France la liberté individuelle, de penser, de critiquer, l’égalité des femmes et des hommes, le respect des choix individuels tant qu’ils n’attentent pas aux droits des citoyens sont des principes intangibles».
«Nulle mise en cause de ces principes ne peut être acceptée sur le fondement d’un dogme religieux (…) Je sais que l’immense majorité de nos concitoyens musulmans le savent, le partagent et l’approuvent», a-t-il ajouté.
L’organisation de l’Islam de France avait été initialement annoncée par le président Macron pour le premier semestre 2018. Le chef de l’Etat français avait toutefois précisé qu’il ne dévoilerait ses propositions que «quand le travail sera abouti» soulignant qu’il avancera «touche par touche».