Deux journalistes marocains convoqués par la justice française

Le directeur marocain du site Quid.ma, Naïm kamal, et la chroniqueuse, Narjis Rerhaye, ont été convoqués, le 8 octobre prochain, par la justice française "en vue d’une mise en examen" suite à une plainte de l’ex-capitaine Mustapha Adib .

Les faits remontent au 20 juin 2014, précise le directeur sur son site Quid.ma, indiquant que "Par cette lettre, Aïda Traoré, vice-président chargée de l’instruction nous informe qu’elle « envisage [notre] mise en examen » pour avoir publié un article « intitulé ‘’l’honneur perdu d’un ex-capitaine qui confond justice traditionnelle et caniveau’’ » […] contenant une expression outrageante, un terme de mépris ou une invective envers M. Mustapha Adib », [en l’occurrence] Ce qu’a fait Mustapha Adib tend à la barbarie."

"Ce préavis de mise en examen par la justice française pose la question de la souveraineté de notre pays et de sa justice. Pas question de se défausser. J’assume pleinement ce que j’ai écrit", a pour sa part réagi ce vendredi la journaliste Narjis Rerhaye .

"Je suis prête à m’en expliquer devant les juges de mon pays et devant n’importe quel tribunal marocain", ajoute-t-elle, en rappelant qu’elle était l’une des des très rares journalistes marocaines à avoir pris la défense de Mustapha Adib alors qu’il était jugé par un tribunal militaire.

Les deux journalistes sont de nationalité marocaine et le site domicilié au Maroc.

Le directeur du Quid demande à ce "qu’au moins la procédure soit respectée" car "le Maroc n’étant pas une république bananière".

L’article du site Quid relatait la visite de l’ex-capitaine Adib au général Abdelaziz Bennani alité à l’hôpital Val-de-Grace à Paris. Une visite que Rabat avait qualifiée de "lâche agression morale dont a été victime, Abdelaziz Bennani (…) de la part du dénommé Mustapha Adib".

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