Damas et Mascate veulent unir leurs efforts sur la crise syrienne

Damas et Mascate veulent unir leurs efforts pour mettre fin à la guerre qui ravage la Syrie, ont annoncé jeudi les deux pays lors de la première visite dans le Golfe du chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem depuis le début de la crise.

Lors d’un entretien à Mascate, M. Mouallem et son homologue d’Oman, Youssef ben Allaoui, ont affirmé qu’il était "temps que les deux pays unissent leurs efforts pour mettre fin au conflit", selon l’agence syrienne Sana.

"Ils ont décidé de continuer à coopérer et à coordonner leur action pour aboutir à l’objectif que les deux pays se sont fixés", ajoute Sana.

L’agence officielle omanaise Ona s’est bornée à indiquer que les deux hommes ont discuté "plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun".

A Damas, le quotidien syrien Al-Watan, proche du pouvoir, avait annoncé jeudi la visite de M. Mouallem, "sa première dans un pays arabe depuis près de quatre ans, à l’invitation officielle de son homologue omanais".

Le quotidien avait précisé que le sultanat d’Oman n’avait pas rompu ses relations diplomatiques et politiques avec Damas contrairement aux autres monarchies du Golfe.

Le journal faisait mention d’une possible rencontre à Mascate entre les chefs de la diplomatie de Syrie, d’Iran et d’Arabie saoudite.

Avant Mascate, M. Mouallem avait visité Téhéran où il a rencontré des hauts responsables du régime, allié de Bachar al-Assad, dont le président Hassan Rohani.

Il s’est également entretenu à Téhéran avec le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, représentant spécial pour le Proche-Orient du président russe, lui aussi allié du régime Assad.

La visite de M. Mouallem à Téhéran a coïncidé avec l’annonce iranienne d’un nouveau plan de paix pour mettre fin à la guerre en Syrie qui a fait plus de 230.000 morts.

Selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen, favorable au régime syrien, le texte propose "un cessez-le-feu immédiat en Syrie, la formation d’un gouvernement d’unité nationale, l’amendement de la Constitution (…) en vue d’assurer le droit des minorités ethniques et religieuses et la tenue d’élections supervisées par des observateurs internationaux".

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite