Trente trois cas, dont 17 mortels, ont été recensés dans le royaume, où ce virus proche de celui du syndrome respiratoire aigu‰ sévère (Sras) est apparu à la fin de l’année dernière. A l’échelle mondiale, le bilan est de 44 malades pour 22 décès, selon l’OMS, qui l’a baptisé coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient ou MERS-CoV, sous son acronyme anglais.
L’agence ne recommande pour le moment ni limitation des déplacements, ni dépistage des voyageurs. La première équipe d’experts a été dépêchée ce mois-ci en Arabie saoudite.
"Sans cette évaluation du risque en bonne et due forme, nous n’auront pas de visibilité sur la période d’incubation, sur les signes et les symptômes de la maladie, sur la bonne attitude clinique et, enfin, sur les conseils aux voyageurs", a déclaré Margaret Chan, à l’occasion de la 66e Assemblée mondiale de la Santé, la réunion annuelle de l’OMS, à Genève.
"Nous devons éclaircir les faits et fournir les conseils appropriés à tous les pays où des pèlerins souhaitent se rendre à La Mecque", a-t-elle poursuivi. Le "hadj" attire des millions de fidèles à La Mecque et à Médine.
Jusqu’à présent, l’infection semble être géographiquement associée à la péninsule Arabique. Des cas ont été signalés en Jordanie, au Qatar, en Tunisie, aux Emirats arabes unies, ainsi qu’en France et en Grande-Bretagne, où l’OMS parle de "cas importés".