Clôture à Rabat du colloque international sur la palette marocaine de Delacroix

Les travaux du colloque international sur "La palette marocaine d’Eugène Delacroix de 1832 à 1863", organisé du 11 au 13 septembre à Rabat par l’Académie du Royaume du Maroc, ont pris fin vendredi, par l’annonce du spectacle "Mashahide", qui retrace en son et lumières l’histoire de la capitale.

Dans son allocution de clôture, la professeur en philosophie de l’art à l’université Mohammed V, Laila Belhaj, a indiqué que "Mashahide" est un poème visuel d’une durée de soixante minutes, programmé le samedi 14 septembre en deux projections à 21h et à 23 à l’espace Bergama sur la rive Bouregreg de Rabat, et sera projeté aussi sur la muraille des Oudayas.

"C’est un voyage féérique dans la mémoire de Rabat, de sa naissance à nos jours, qui s’attarde sur les événements et les personnages incontournables et relie le passé au présent en mettant en valeur les qualités éternelles d’un art de vivre exceptionnel", a-t-elle expliqué. Pour les organisateurs, Rabat est la ville lumière du Royaume, qui contribue à transformer le paysage nocturne de la ville en un "théâtre urbain" permanent.

Mme Belhaj a ajouté que l’Académie du Royaume, initiatrice de cette manifestation, mêle ainsi l’art, la technique et la science, mais aussi la notion d’action civique et de dialogue visuel.

Participant au projet "Mashahide", seize étudiantes de l’Institut national des beaux arts de la ville de Tétouan ont présenté au public les techniques utilisées dans la production du contenu, notamment les animations, les illustrations, les vidéos et les photos.

Elles ont fait savoir s’être servi de la musique du pianiste virtuose Frédéric Chopin pour accompagner les effets spéciaux, et les images projetés sur les façades de Bab L’Oudaya.

Pour sa part, le conservateur général au Musée du Louvre, Dominique de Font-Reaulx, a souligné, dans une déclaration à la MAP, que ce colloque international représente l’ouverture d’un projet unissant la Fondation nationale des musées du Royaume du Maroc, le musée Mohammed VI, le musée Delacroix et le musée du Louvre, qui préparent une exposition pour le printemps 2020, portée sur le voyage d’Eugénie Delacroix au Maroc.

Se réjouissant de sa participation à cette rencontre, Mme De Font- Reaulx a indiqué que ce colloque a "mis en avant la rencontre du Maroc et de Delacroix ainsi que la façon dont ses œuvres ont été créées à partir du Maroc et leur irrigation avec les œuvres d’autres artistes dont Benjamin Constant" .

Une divulgation des carnets de croquis réalisés par les élèves des beaux arts, présents tout au long de l’événement, a été faite aux différents intervenants afin d’immortaliser le colloque.

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