Canicule : cinq départements d’Ile de France placés en vigilance orange

Une vague de chaleur sans précédent pour un mois de juin sévit depuis dimanche soir dans plusieurs régions de France, et notamment en région d’Ile de France (dont Paris est le chef-lieu), où cinq départements ont déjà été placés en vigilance orange à la Canicule.

Cette alerte, valable, a minima, jusqu’à mardi soir à 21 heures, concerne Paris, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, la Seine-Saint-Denis, Seine-et-Marne.

«Les remontées d’air chaud en provenance du Sahara vont affecter une grande partie du pays, dont la région parisienne, pendant plusieurs jours», soulignent les prévisionnistes de Météo France précisant que les températures vont gagner quotidiennement quelques degrés, s’élevant d’abord entre 33 et 35 °C mardi avant d’atteindre jusqu’à 38 °C, localement 40 °C, au plus chaud de l’épisode jeudi.

La nuit, les températures ne devraient pas non plus descendre sous les 19 à 21 °C, indiquent-ils.

«Ilots de chaleur» urbains, Paris et Lyon devraient souffrir plus particulièrement de la chaleur la nuit, en raison des sols artificiels, du manque d’arbres et des activités humaines importantes, précisent les mêmes sources.

Autre phénomène qui aggravera le ressenti des températures, le taux d’humidité élevé.

Ainsi, en milieu de semaine, la combinaison des températures caniculaires et d’un taux d’humidité de l’ordre de 40 à 50% va accentuer la température réellement ressentie (ou humidex) par les organismes. Des Hauts-de-France aux régions centrales et de l’Île-de-France au Grand Est, elles pourront grimper jusqu’à 46 voire 48 °C, soit un niveau jamais atteint dans ces régions.

Invité lundi sur RMC et BFMTV, le ministre français de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a indiqué, alors que la canicule a commencé, qu’un «nouveau dispositif» pour les véhicules polluants serait mis en place à Paris, avec un déclenchement «beaucoup plus rapide » de la circulation alternée face aux pics de pollution.

Avec des événements comme la vague de chaleur exceptionnelle actuelle, les phénomènes de pollution de l’air sont aggravés si on ne fait rien, a mis en garde le ministre.

«En fonction de ce que nous pourrons voir comme effets concrets à Paris, bien sûr que cela devra concerner aussi d’autres villes de France », a-t-il poursuivi.

En août 2003, la France avait connu une canicule d’ampleur exceptionnelle, qui avait causé le décès de plus de 15.000 personnes.

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