Le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty a toutefois souligné, dans un communiqué, le côté positif des données dévoilées, notant une réduction du déficit budgétaire comparativement à celui de 33,4 milliards de dollars de l’exercice précédent et par rapport au déficit record de 55,6 milliards de dollars de 2009-2010.
"Cette bonne performance est encourageante et témoigne de la solidité des facteurs économiques et financiers fondamentaux du Canada", a-t-il déclaré, en dévoilant le rapport de l’exercice 2011-2012, clos le 31 mars.
Et de souligner que les charges de programmes directes avaient diminué de 0,6 % en 2011-2012 en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), par rapport à l’exercice précédent, et qu’avec un ratio de la dette fédérale au PIB de 33,8 %, la nette nationale est de loin la moins élevée de tous les pays membres du G7.
Selon lui, "le climat économique mondial demeure fragile et incertain, et les données économiques les plus récentes laissent croire à des risques de détérioration des perspectives financières présentées dans le Plan d’action économique de 2012".
Sur l’ensemble de l’exercice 2011-2012, les revenus du gouvernement fédéral ont augmenté de 8,1 milliards de dollars, soit 3,4 % par rapport à 2010-2011, tandis que les charges de programmes ont augmenté de quelque 800.000 dollars (0,3 %), selon les chiffres du rapport, qui font état d’une hausse des frais de la dette publique de 200.000 dollars par rapport à l’exercice précédent.