Les délégations des 195 Etats réunis au Bourget depuis le 29 novembre ont fait jeudi un pas vers un accord sur la lutte contre le réchauffement avec une proposition de texte amélioré et Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères qui préside la COP21, est déterminé à faire adopter un texte définitif vendredi.
La mention selon laquelle l’accord de Paris doit être mis en oeuvre dans le respect des droits de l’homme a toutefois disparu du corps du texte et ne figure plus que dans l’introduction, qui n’est pas contraignante.
"Nous pensons assurément qu’on ne peut pas se passer de la mention sur les droits de l’homme. Il est encore temps de la réintroduire", a déclaré Benjamin Schachter, au nom du Haut commissariat de l’Onu aux droits de l’homme.
Plusieurs Etats, dont l’Arabie saoudite, la Norvège et les Etats-Unis auraient cherché à minimiser la référence au droit de l’homme dans le projet d’accord.