composé de membres de la société civile, d’experts en droits de l’Homme, connus et reconnus par leur loyauté au Maroc, a été créé pour cette réforme. Un travail a été fait en concertation avec les partis politique, les syndicats, les associations. Il a donné naissance à une nouvelle Constitution où enfin le Maroc garantit dans ces textes suprêmes, tous les droits fondamentaux, toutes les libertés. Le texte prévoit également l’égalité homme-femme, la séparation des pouvoirs, une justice indépendante, plus de démocratie participative, la reconnaissance de l’apport culturel, économique et politique des immigrés, la création de plusieurs instances de bonne gouvernance comme l’instance contre toutes les forces de discrimination, un conseil des jeunes, un conseil de la famille, un médiateur, etc…
Toutes ces nouveautés sont en phase avec les revendications du peuple marocain, mais les textes ne suffisent pas. En effet, il faut premièrement les valider et cela par le référendum. Il faut accepter ou refuser mais ne surtout pas s’abstenir car ceci est un déni démocratique qui va à l’encontre même de ce que les Marocains ont demandé le 20 février en sortant dans les rues. Deuxièmement, s’ils sont validés (et je l’espère), il faut qu’ils soient appliqués et pour ce faire, nous avons besoin que tous ces jeunes de bonne volonté qui ont manifesté se réunissent en associations ou partis politiques. Tous ensemble, nous pourrons commencer ainsi un vrai processus démocratique qui créera probablement une nouvelle élite dont les Marocaines et les Marocains espèrent de réels changements et avancées.