Barcelone: Arrivée des deux otages espagnols libérés par AQMI

Barcelone: Arrivée des deux otages espagnols libérés par AQMI
Les deux otages espagnols qui viennent d’être libérés par AQMI, la branche maghrébine de l’organisation terroriste Al-Qaïda, sont arrivés dans la nuit de lundi à mardi à Barcelone (nord-est de l’Espagne), en provenance de Ouagadougou, ont rapporté les médias locaux.

Roque Pascual et Albert Vilalta qui étaient accompagnés de leurs épouses ainsi que de la secrétaire d’Etat espagnole à la Coopération, Soraya Rodriguez, ont été rapatriés par un avion de l’armée de l’air espagnole.

Les deux coopérants de l’ONG catalane Accio Solidaria, ont été accueillis à leur descente d’avion par le président du gouvernement autonome de Catalogne José Montilla, le Maire de Barcelone Jordi Hereu et le délégué du gouvernement espagnol en Catalogne Joan Rangel, ainsi que par leurs parents et plusieurs de leurs amis et collègues dont le directeur de l’ONG, Francesco Osan.

Enlevés le 29 novembre dernier en Mauritanie alors qu’ils participaient à un convoi humanitaire, Roque Pascual et Albert Vilalta ont été évacués lundi du Mali vers la capitale burkinabè à bord d’un hélicoptère.

Après leur enlèvement en Mauritanie, les deux otages avaient été transportés par leurs ravisseurs vers le nord du Mali où ils ont été séquestrés durant 9 mois. Une femme, Alicia Gamez, enlevée en même temps qu’eux, avait été libérée en mars dernier.

"Aujourd’hui est un jour de fête", s’est félicité lundi le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, dans une brève déclaration pour annoncer cette libération. C’est "une très bonne nouvelle" qui "met fin à une action terroriste qui n’aurait jamais dû se produire", a ajouté M. Zapatero.

Après l’annonce de la libération des deux otages, le directeur de l’ONG, Francesco Osan a exprimé "son soulagement et sa joie du dénouement heureux de cette affaire".

La Cour criminelle de Nouakchott avait condamné, récemment, l’accusé principal de l’enlèvement des trois Espagnols, Omar Ould Hamma, alias "Omar Essahraoui", à 12 ans de prison ferme.

Il avait été extradé de Mauritanie vers le Mali le 16 août peu après la confirmation de sa condamnation.

Avec Agence

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