Dans un communiqué, la vice-présidente espagnole, Carmen Calvo, a indiqué que la France accepterait les migrants qui, une fois appliqués tous les protocoles prévus par le processus d’accueil, "exprimeront leur désir de rejoindre ce pays".
Le nouveau chef du gouvernement, le socialiste Pedro Sanchez, "a remercié le président Macron pour sa coopération sur cette question". Il "considère que c’est dans ce cadre de coopération que l’Europe doit répondre" à la question migratoire, ajoute le communiqué.
Mais dans le même temps, le ministre de l’Intérieur et nouvel homme fort de la politique italienne, Matteo Salvini, qui avait refusé le 10 juin l’accès aux ports italiens à l’Aquarius, a réitéré samedi l’interdiction faite aux ONG d’accoster en Italie, au risque d’envenimer encore les tensions européennes autour de la crise migratoire.