"L’affaire du général Hassan est devant la justice", a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse.
Il s’agit de la première confirmation officielle de cette arrestation qui avait filtré par voie de presse.
"Personnellement, je ne lui souhaite que du bien mais comme je suis républicain, je n’interviens pas dans les affaires de justice", a déclaré M. Ouyahia.
Il n’a pas précisé les faits qui sont reprochés à celui qui a incarné pendant près de 20 ans la lutte contre le terrorisme.
Le général Hassan, de son vrai nom Abdelkader Aït-Ouarabi, a été arrêté le 27 août à son domicile sur les hauteurs d’Alger, et placé en détention provisoire à la prison militaire de Blida (50 km au sud d’Alger).
Redoutable patron du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), il a incarné pendant près de 20 ans la lutte implacable de l’armée algérienne contre les groupes islamistes armés.
Par ailleurs, M. Ouyahia a nié que d’éventuelles luttes au sommet de l’Etat aient conduit le président algérien Abdelaziz Bouteflika à effetuer des changements dans la hiérarchie de l’armée et à restructurer les services de sécurité.
"Il y a des changements normaux qui découlent de la baisse d’intensité du terrorisme", a-t-il affirmé.