Washington reconnaît avoir tué l’imam Anwar Al-Aulaqi
Les Etats-Unis ont formellement reconnu pour la première fois mercredi avoir tué l’imam radical Anwar Al-Aulaqi ainsi que trois autres ressortissants américains lors de frappes anti-terroristes depuis 2009.
Anwar Al-Aulaqi, né aux Etats-Unis dans une famille yéménite, avait été abattu dans un bombardement de drone au Yémen, ainsi que deux autres Américains: son propre fils de 16 ans, Abderrahmane Al-Aulaqi, et Samir Khan, propagandiste en anglais d’Al-Qaïda.
Aulaqi était accusé par Washington d’être l’inspirateur de la branche d’Al-Qaïda au Yémen, et d’avoir été impliqué dans une série de tentatives d’attentats, dont celle conduite sur une compagnie aérienne américaine à Noël 2009 par un jeune Nigérian qui avait caché des explosifs dans ses sous-vêtements.