En mars, le gouvernement turc a fait bloquer l’accès au site de microblogging Twitter et à la plate-forme de partage de vidéos YouTube à la suite de la diffusion d’enregistrements audio censés mettre en évidence la corruption dans le cercle des proches d’Erdogan. Le 2 avril, la Cour constitutionnelle a jugé que le blocage de Twitter constituait une atteinte à la liberté d’expression et l’accès a été rétabli le lendemain. YouTube demeure en revanche bloqué.
Dans la plainte déposée vendredi, Erdogan réclame le retrait des contenus portant, dit-il, atteinte à ses droits.