Participation au second tour de l’élection présidentielle française de 71,96% à 17H00

La participation au second tour de l’élection présidentielle française était de 71,96% à 17H00 (15H00 GMT), un chiffre en hausse par rapport au premier tour du 22 avril où elle était au même moment de 70,59%, a annoncé le ministère de l’Intérieur.

Ce chiffre est en revanche en baisse par rapport à celui enregistré au même moment du second tour de la présidentielle de 2007 (75,11%), année où la participation avait finalement terminé sur un record historique.

Le taux de participation pour ce premier tour de 2012 a finalement été de 79,47% contre 83,77% en 2007.

Quelques 46 millions d’électeurs doivent choisir leur président de la République pour cinq ans entre le favori socialiste François Hollande et le président sortant Nicolas Sarkozy.

Les 65.000 bureaux de vote ont ouvert à 08h00 (06h00 GMT) en métropole et les résultats seront annoncés à partir de 20h00.

Des électeurs d’Outre-mer et expatriés ont voté dès samedi, tels ceux de Saint-Pierre-et-Miquelon, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Polynésie et d’Amériques du Sud et du Nord.

Les bureaux de vote resteront ouverts jusqu’à 18h00 en métropole, voire jusqu’à 20h00 dans des grandes villes.

Le silence est imposé aux candidats et aux instituts de sondages jusqu’à 20h00. Les résultats doivent être proclamés dans les prochains jours par le Conseil constitutionnel.

François Hollande est arrivé en tête du premier tour avec 28,63%, devant Nicolas Sarkozy (27,18%), le 22 avril.

Si le candidat socialiste l’emporte, il deviendra le deuxième président de gauche de la Ve République, après François Mitterrand, élu en 1981 et 1988 avec respectivement 51,76% face à Valéry Giscard d’Estaing et 54,01% face à Jacques Chirac.

La gauche est dans l’opposition depuis dix ans et n’a pas remporté d’élection présidentielle depuis 1988. Si Nicolas Sarkozy était battu, il s’agirait du onzième dirigeant européen chassé du pouvoir depuis le début de la crise de 2008.

La candidate d’extrême-droite Marine Le Pen, est arrivée troisième au premier tour avec 17,90%, devant le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon (11,10%) et le centriste François Bayrou (9,13%).

La grande inconnue de ce scrutin réside dans le report des voix de Marine Le Pen, dirigeante de l’extrême droite, qui a réalisé un score historique le 22 avril (17,9%), et dans une moindre mesure de celles du centriste François Bayrou (9,1%).

Pendant la campagne très tendue de l’entre-deux-tours, les finalistes se sont directement adressés aux électeurs du Front national. Nicolas Sarkozy, qui ne peut espérer gagner sans eux, a radicalisé comme jamais auparavant son discours sur l’immigration et la sécurité.

Mais Marine Le Pen a renvoyé dos à dos les deux candidats, indiquant qu’elle voterait blanc. Sans donner de consigne, François Bayrou a annoncé lui qu’il voterait Hollande car la ligne très à droite du sortant ne correspondait pas à ses "valeurs".

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