Noël s’ouvre à Bethléem sur fond de violences meurtrières

Les chrétiens commencent à célébrer Noël à Bethléem avec l’arrivée de la procession du patriarche latin avant la traditionnelle messe de minuit, dans un contexte de violences meurtrières entre Palestiniens et Israéliens et de menace croissante du groupe Etat islamique (EI).

Alors que débutait une journée de célébrations qui devait culminer en soirée dans la basilique de la Nativité, à l’endroit où le Christ est né selon la tradition biblique, trois Palestiniens étaient abattus en Cisjordanie occupée après avoir tenté de s’en prendre à des Israéliens lors d’attaques séparées.

En trois mois, la vague actuelle de violences en Israël et dans les Territoires palestiniens ont déjà coûté la vie à 128 Palestiniens, 19 Israéliens ainsi qu’à un Américain et un Erythréen.

Cette spirale meurtrière a porté un rude coup au tourisme en Terre sainte en général et plus particulièrement à Bethléem, où les pèlerins étrangers étaient rares pour accueillir la procession du patriarche latin, qui part de Jérusalem et doit donc traverser le Mur de séparation construit par Israël.

Cette année à Bethléem, a annoncé le patriarche latin de Jérusalem Fouad Twal, la messe de Noël sera dédiée aux victimes du "terrorisme, cette idéologie mortifère, fondée sur le fanatisme et l’intransigeance religieuse qui répand la terreur et la barbarie au milieu d’innocents".

En leur hommage, la plus haute autorité catholique romaine en Terre sainte a invité "chaque paroisse à éteindre pendant cinq minutes les lumières de l’arbre de Noël, en signe de solidarité".

Dans de nombreux pays, Noël est en partie éclipsée par les violences et les exactions de jihadistes.

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