Nabab kebab, le roi du sandwich allégé

On l’appelle kebab ou encore sandwich grec. Chaque jour on en vend près de 2 millions dans pas moins de 35 000 points de ventes à travers la France. Très prisé pour son prix et pour sa consistance, le kebab a sa propre spécificité. D’abord la viande (agneau, poulet ou dinde) est découpée en tranches peu épaisses et empilées sur une broche verticale. L’autre particularité réside dans sa cuisson grâce à un système de résistance électrique ou de brûleurs au gaz. Ces derniers temps, le light a commencé à gagner les Kebab, réputés bourratifs. Misant sur une viande dégraissée, des restaurateurs proposent des kebab à 400 calories au lieu des 700 habituels.
Nous avons rendu visite au jeune patron de « Nabab Kebab », Hakim Benotmane, dans son restaurant du quartier Châtelet. A 31 ans, il est à la tête d’une centaine de points de vente propres et franchisés dans le monde. Son concept repose sur un kebab à faible teneur calorique. Pour cela, il dit avoir opté pour la qualité et la traçabilité de la viande.
Selon le PDG de Nabab kebab, son sandwich n’atteindrait que 400 calories au lieu des 700-800 habituels. De quoi ravir nombre de consommateurs et surtout de consommatrices.

Par Zineb Messary

Qu’est-ce qui différencie Nabab Kebab des autres Kebabs ?

Hakim Benotman : nous proposons une viande maigre et de bonne qualité. Un kebab traditionnel, c’est 700 calories. En revanche, chez Nabab, c’est 400 calories. Nous avons des recettes spécifiques. Nous travaillons nos kebabs avec de la viande à base de poulet et de la dinde. Nous sommes actionnaires dans une usine en France qui produit 600 tonnes de viande par mois. Nous travaillons avec une viande 100% française.

Vous proposez un kebab à 400 calories. C’est cela le secret de votre concept ?

La graisse du poulet est complètement éliminée lors du montage en broche. Dans la majorité des autres points de vente, la peau de poulet est incluse dans la préparation. Notre usine produit une recette spécifique pour les Nabab. Notre viande d’origine française est allégée parce que le gras est banni. Notre clientèle cherche plus du qualitatif et les gens veulent savoir ce qu’ils mangent et d’où ça vient. On a instauré un concept qui séduit ceux qui sont couciés de savoir ce qu’ils mangent.

Est-ce que vous considérez Nabab Kebab comme un kebab gourmet ?

Non, cela dépend ce qu’on appelle gourmet. Nous ce qu’on a voulu faire, c’est la transparence qualitative. La viande du poulet et de la dinde varie entre 2,50 euros et 6 euros le kilo. Nous travaillons avec de la viande de qualité et nous n’utilisons que le haut de la cuisse et pourtant nous ne sommes pas plus chers que nos concurrents pour notre entrée de gamme.

Combien Nabab Kebab compte de points de vente ?

J’ai ouvert mon premier restaurant en 2003 à Tours, puis un 2e en 2007 et 3e en 2009. On a ouvert ensuite une dizaine de restaurants franchisés. En 2015, nous avons une vingtaine de restaurants propres qui appartiennent à la filiale et 46 franchisés. Nous avons crée d’autres concepts, tel que New York Factory. On a accéléré le rythme. Nous sommes présents notamment en France, à la Réunion, aux Etats-Unis, Dubaï et le Maroc avec trois restaurants. Et bientôt en Algérie.

Quelle est votre ambition ?

Notre ambition est de devenir la première chaîne de Kebab en Europe. Il faut savoir que le marché du Kebab en France représente 12 000 indépendants, plus d’un milliard de chiffres d’affaires avec 300 millions de Kebabs vendus chaque année. Nous, nous réalisons un chiffre d’affaire de 46 millions d’euros sous enseigne. L’objectif est d’atteindre 100 millions d’euros et de prendre 10% du marché global.

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