Mensonges : l’indécent Jérôme Cahuzac a respecté 2 « tabous »

Mensonges : l'indécent Jérôme Cahuzac a respecté 2
L’ex-ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, qui avait menti avec aplomb au président François Hollande, au Premier ministre Jean-Marc Ayrault et aux députés de l’Assemblée nationale française sur l’existence d’un compte non-déclaré à l’étranger, a affirmé mercredi avoir cependant respecté "deux tabous" dans ses dénégations. "Il y a deux tabous que je n’ai pas transgressés, au moins", a expliqué l’ancien député devant la commission d’enquête parlementaire mise en place après qu’il a avoué détenir un compte bancaire caché à l’étranger.

"Le premier, contrairement à ce qui est écrit: je n’ai jamais juré ne pas tenir de compte sur la tête de mes enfants, jamais", a-t-il affirmé. "Le deuxième tabou: mentir par écrit à l’administration dont j’avais la charge m’a semblé impossible", a-t-il ajouté.

Pour le président de la commission d’enquête parlementaire sur d’"éventuels dysfonctionnements de l’Etat" dans l’affaire Cahuzac, Charles de Courson (UDI), Jérôme Cahuzac avait "refusé" de répondre et avait même "menti" sur un des points lors de son audition mercredi. "Il a refusé de répondre aux questions extrêmement importantes qu’on lui posait, à quelle date il a transféré son compte de l’UBS à Reyl et à Singapour", a-t-il dit. Refuser de répondre est "ce que lui a conseillé son avocat", a-t-il ajouté.

Quant à Alain Claeys, rapporteur PS de la commission d’enquête, en revanche, Jérôme Cahuzac "ne pouvait pas nous répondre sur des faits personnels qui concernent totalement la procédure judiciaire". Il a " prêté serment" pour "dire la vérité concernant le périmètre de la commission d’enquête", a-t-il précisé.

Sauf que, sur le "mécanisme de son compte, ça n’a rien à voir avec l’enquête judiciaire en cours", rétorque Charles de Courson. "Du point de vue psychologique, il a été égal à lui-même", a-t-il dit. Le président de la commission s’est aussi montré incrédule sur le fait que l’ancien ministre ait parlé une seule fois de sa situation au Premier ministre et au président: "Si ce qu’il dit est vrai, c’est quand même un peu bizarre qu’on reste pendant trois mois dans une situation et personne ne se parle?", a interrogé Charles de Courson.

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