Ce programme, financé entièrement par des fonds publics, a concerné les infrastructures de base liées aux routes, aux écoles, à la santé publique, à l’électrification, à l’eau potable (notamment des unités de dessalement de l’eau de mer), aux ports, aéroports, à l’agriculture et à la pêche, a déclaré à Atlasinfo, Mustapha El Khelfi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Cet effort n’inclut pas celui du secteur privé ainsi que les statistiques couvrant la période 2012 et 2013. « L’eau potable et l’électricité par exemple ont été généralisées à toutes les villes du Sahara », a-t-il indiqué.
« Le prix du m3 d’eau provenant des usines de dessalement est vendu à 2 dirhams (0,15 euro) au public alors que son prix de revient pour l’Etat coûte 12 dirhams (plus d’un euro), selon le ministre.
En 2013, les villes de Laayoune et de Boujdour, sur le littoral atlantique saharien, vont à elles seules bénéficier d’un plan de développement d’un montant d’environ 100 millions de dollars, 60 millions pour divers projets à Laayoune et 40 millions déjà investis pour la construction du nouveau port de Boujdour. Ce dernier entrera en service dans quelques semaines.