Maroc: Le projet de loi de finances 2017 doit mettre l’accent sur l’industrialisation et l’export (Benkirane)

Le projet de loi de finances (PLF) 2017 doit mettre l’accent sur l’industrialisation et l’export, en augmentant la cadence de mise en œuvre du plan national d’accélération industrielle, selon une note d’orientation adressée par le Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, aux départements gouvernementaux.

Ainsi, cette note recommande le développement des secteurs exportateurs, tels que le textile, les industries manufacturières liées à l’agro-industrie et à la pêche maritime, ainsi que l’industrie pharmaceutique, mécanique, des phosphates et d’artisanat.

Pour ce faire, le projet souligne l’importance de développer les systèmes industriels, d’accorder une importance particulière au renforcement de l’intégration et à l’augmentation de la valeur ajoutée et de consolider l’appropriation des capacités industrielles à l’échelle nationale à travers la compensation industrielle.

En outre, il est nécessaire de garantir l’ensemble des mécanismes d’accompagnement sur le plan financier, des infrastructures, de la logistique et du foncier, de qualifier les ressources humaines à travers la formation et la formation continue et de développer le partenariat public-privé, souligne la même source.

En sus, la note met l’accent sur la nécessité de saisir les opportunités offertes par les accords de libre-échange, signés entre le Maroc et plusieurs pays et groupes économiques, et de raffermir les mécanismes de la diplomatie économique, fondée sur la diversification des partenariats, à travers le renforcement des partenariats stratégiques avec les pays du Conseil de coopération du Golfe et du partenariat solidaire Sud-Ssud avec les pays et groupes de l’Afrique subsaharienne.

Un accent particulier sera également mis sur le renforcement des partenariats stratégiques traditionnels avec la France, l’Espagne et l’Union européenne, ainsi que sur l’ouverture sur des grands espaces économiques comme la Russie, la Chine et l’Inde.

En parallèle, l’accélération du processus de transformation structurelle de l’économie nationale est étroitement liée à la mise en valeur et au développement des efforts déployés dans le cadre du Plan Maroc Vert, visant à diversifier la valeur ajoutée agricole, diminuer sa vulnérabilité face aux conditions climatiques, booster les investissements agricoles et à encourager l’agriculture solidaire.

Elle dépend également de la poursuite du développement du secteur des services et son orientation vers des activités à haute valeur ajoutée, susceptibles de créer davantage d’opportunités d’emploi, indique la note.

Il s’agit essentiellement de l’accélération de la mise en œuvre de la stratégie touristique au niveau des infrastructures, de la formation, la commercialisation, la mise en valeur du produit touristique national à caractère culturel, écologique et thérapeutique, précise le document.

Par ailleurs, il faut encourager le secteur des télécommunications, mettre en œuvre la stratégie numérique et assurer une continuité de la dynamique de l’offshoring, à travers l’accompagnement de la formation, la diversification des partenaires et le ciblage des services à haute valeur ajoutée.

Cette accélération est aussi tributaire du renforcement des mécanismes de la durabilité de la croissance économique, en continuant sur le même élan traduit par de grands projets de développement, notamment en matière d’économie verte et du développement durable, d’énergie solaire et éolienne et de mobilisation des ressources en eau, et par l’organisation de la COP22 à Marrakech du 7 au 18 novembre.

(Avec MAP)

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