Priée sur France Info de dire si elle souhaitait voir le chef de l’Etat, elle a dit : "c’est la moindre des choses, je représente un électeur sur cinq, je représente la troisième force politique du pays. M. Hollande, qui nous avait dit qu’il serait respectueux de la démocratie, fait exactement comme son prédécesseur".
"Je trouve que c’est un véritable scandale. Par conséquent les législatives peuvent être un moyen pour obliger la classe politique à respecter les Français, à entendre leurs véritables aspirations, et à ne pas faire de 20% de la population des sous-citoyens", a ajouté Marine Le Pen.
Nicolas Sarkozy avait pourtant brisé un usage en recevant à l’Elysée en plusieurs occasions Jean-Marie Le Pen, père de Marine Le Pen.
La candidate d’extrême droite est sortie renforcée de l’élection présidentielle où elle s’est classée en troisième position avec près de 18% des voix. Elle espère réaliser une percée aux législatives en permettant à son parti de faire son retour à l’Assemblée nationale.