Libye : le Premier ministre Ali Zeidan enlevé par un groupe armé

Le Premier ministre libyen Ali Zeidan a été enlevé jeudi à l’aube par un groupe armé et a été « conduit vers une destination inconnue », a annoncé le gouvernement.

Libye : le Premier ministre Ali Zeidan enlevé par un groupe armé
Le Premier ministre libyen Ali Zeidan a été enlevé jeudi à l’aube par un groupe armé et a été "conduit vers une destination inconnue", a annoncé le gouvernement. "Le chef du gouvernement de transition, Ali Zeidan, a été conduit vers une destination inconnue pour des raisons inconnues par un groupe" d’hommes qui seraient des ex-rebelles, a indiqué le gouvernement dans un communiqué sur son site internet.

Le gouvernement a précisé dans son communiqué qu’il soupçonnait deux groupes d’ex-rebelles, la "Chambre des révolutionnaires de Libye" et la "Brigade de lutte contre le crime", qui dépendent en théorie des ministères de la Défense et de l’Intérieur, d’être derrière l’enlèvement du Premier ministre.

Il a indiqué que le Conseil des ministres tenait une réunion d’urgence. "Le gouvernement et le Congrès général national (Parlement) vont traiter cette situation", a ajouté le communiqué qui a appelé les citoyens au calme.

M. Zeidan a été enlevé de l’hôtel Corinthia où il réside, a précisé une source du bureau du Premier ministre sans autre précision.

Cet enlèvement intervient cinq jours après la capture à Tripoli d’Abou Anas al-Libi,un chef présumé d’Al-Qaïda, par un commando américain. Cette opération avait provoqué la colère de groupes d’ex-rebelles et de partis politiques et mis dans l’embarras le gouvernement libyen qui l’avait qualifiée d’"enlèvement" et affirmé ne pas en avoir été informé. Les autorités libyennes avaient enjoint mardi les Etats-Unis de lui remettre immédiatement Abou Anas al-Libi.

De son vrai nom Nazih Abdul Hamed al-Raghie, ce chef présumé du réseau Al-Qaïda était recherché par les Etats-Unis qui l’accusent d’implication dans les attentats meurtriers de 1998 contre les ambassades américaines en Tanzanie et au Kenya (plus de 200 morts).

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