Les musulmans de France condamnent les attentats contre des églises au Nigéria

Les musulmans de France condamnent les attentats contre des églises au Nigéria
Le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) a condamné lundi "avec la plus grande vigueur la vague d’attentats terroristes perpétrés contre des églises au Nigéria, notamment à Abuja et à Jos, le jour de Noël", faisant de nombreuses victimes parmi les fidèles qui participaient aux célébrations de la Nativité.

"Le CFCM exprime son indignation la plus vive face à la barbarie de ces actes criminels revendiqués par la secte Boko Haram qui affiche son appartenance à l’islam alors même qu’il bafoue ses valeurs et ses principes fondamentaux dont le respect du droit à la vie et à l’égale dignité", souligne dans un communiqué le président de cette instance représentative des musulmans de France, Mohammed Moussaoui.

Le CFCM "salue la position des autorités religieuses chrétiennes qui tout en dénonçant les crimes commis par des terroristes contre les chrétiens de Nigéria ont tenu à mettre en garde contre toute amalgame avec l’islam et les musulmans".

Le CFCM" présente ses condoléances les plus sincères aux familles endeuillées, exprime sa solidarité avec le peuple de Nigéria face à cette tragédie qui a touché sa composante chrétienne et élève des prières pour que musulmans et chrétiens puissent résister par leur unité et leur fraternité aux adeptes de la haine et de la violence", conclut le communiqué.

Au moins 40 personnes sont mortes dans deux attentats perpétrés dimanche contre deux églises catholiques au Nigéria, selon un nouveau bilan.

Un attentat contre une église dans la localité de Madalla, près d’Abuja, la capitale du Nigeria, a fait au moins 35 morts, a indiqué , un prêtre.

Une autre attaque contre une église dans la ville de Jos (centre) a fait un mort, et un kamikaze a lancé sa voiture contre un convoi de la police dans la ville de Damaturu (nord-est), tuant trois personnes et se donnant la mort.

Jeudi et vendredi derniers, une série d’attaques dans trois villes du nord-est, où la secte Boko Haram est particulièrement active, ont donné lieu à des affrontements avec les forces de l’ordre. Ces violences pourraient avoir fait jusqu’à 100 morts, selon une source policière.

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