Essid qui répondait aux interrogations des députés lors de la séance du dialogue avec le gouvernement a souligné que ce taux élevé d’endettement intervient en conséquence aux pressions financières qui pèsent sur la Tunisie.
« Bien que nous ne préférions pas recourir à l’endettement, nous sommes contraints à opter pour cette option, face aux grandes difficultés financières auxquelles fait face le pays », a-t-il regretté. « Tous les prêts contractés par la Tunisie ont été alloués à l’impulsion de l’investissement », a-t-il souligné.
Par ailleurs, Habib Essid a affirmé que le gouvernement oeuvre actuellement à convaincre plusieurs entreprises étrangères à renoncer à leur décision de quitter le pays en leur réunissant les meilleures conditions d’investissement.
D’autre part, il a indiqué que « le schéma directeur sur le modèle de développement sera fin prêt d’ici la fin des premiers cent jours d’exercice du gouvernement », faisant remarquer que ce document devrait permettre l’élaboration du plan quinquennal 2016-2020.