Le général Tartag veut en finir avec le clan Bouteflika (presse)

Le numéro deux du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général Athmane Tartag (dit Béchir), est déterminé comme jamais à faire imploser le clan Bouteflika et à empêcher le raïs de briguer un quatrième mandat en 2014, croit savoir Maghreb Confidentiel dans sa dernière livraison. Selon la publication, « les hommes du président, eux, peinent à rendre les coups ».

Le général Tartag veut en finir avec le clan Bouteflika (presse)
"Auréolé de ses succès dans la lutte anti-terroriste en Kabylie puis à In Amenas, "Béchir" se lance à l’assaut de la Mouradia en se sachant pleinement soutenu par les "éradicateurs" du DRS)", souligne la publication. "Et c’est en toute conscience qu’il s’apprête à faire éclater la paix précaire conclue entre son patron Mohamed "Toufik" Médiène et le chef de l’Etat";

Décrit comme un "vrai chef d’orchestre des enquêtes anti-corruption qui secouent Alger", l’hebdomadaire relève ainsi que "Athmane Tartag s’attaque à l’entourage direct d’Abdelaziz Bouteflika, jusqu’alors épargné", indiquant que l’annonce de l’audition prochaine du secrétaire particulier de Bouteflika Mohamed Rougab (dans le cadre d’une affaire d’attribution de logements sociaux) en est une illustration.

"Et l’ex-ministre de l’énergie Chakib Khelil, passé entre les mailles de la première affaire Sonatrach, pourrait être rattrapé par "l’épisode deux", qui s’appuie largement sur le travail des magistrats du parquet de Milan et est consacré aux commissions générées par les contrats passés entre le géant pétrolier et l’italien Saipem", note M.C selon qui les hommes de Tartag auront toutefois "plus de mal à persuader Washington de participer pleinement à son offensive contre Khelil".

"Acculé, le clan Bouteflika n’a pas encore trouvé la parade", note-t-il, tout en soulignant que la présidence, qui a convaincu le pôle judiciaire de Sidi M’Hamed (qui instruit le second dossier Sonatrach) d’auditionner, début avril, trois ex-PDG du géant pétrolier public, Abdelhak Bouhafs, Nazim Zouiouèche et Abdelmadjid Attar, voudrait démontrer que les malversations ne dateraient pas de l’ère Khelil.

"Pour certains algérologues, le dernier recours pour le clan présidentiel pourrait consister à déterrer les dossiers de disparitions forcées et d’assassinats commis durant la "décennie noire"", relève l’hebdomadaire qui estime que " Cette arme lourde ferait bien des dégâts chez les éradicateurs, mais son rayon d’action est difficile à jauger".

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