Le Sahara marocain est l’une des régions les plus sécurisées et les plus stables dans la zone sahélo-saharienne (Chakib Benmoussa)

Le Sahara marocain est l’une des régions les plus sécurisées et les plus stables dans la zone sahélo-saharienne, a affirmé l’ambassadeur du Maroc en France Chakib Benmoussa, notant que le Royaume reste vigilant par rapport aux risques liés au terrorisme, aux groupes mafieux et au trafic des stupéfiants qui menacent cette zone.

Dans une interview publiée sur le site du journal français "Le Figaro", le diplomate marocain a indiqué que le Maroc a clairement fait savoir que l’initiative d.une large autonomie, comme base politique négociée dans un cadre d’intégrité territoriale et de souveraineté nationale, est le maximum qu’il puisse offrir, rappelant que toutes les tentatives tendant à organiser un référendum d’autodétermination ont été vouées à l’échec, car considérées comme obsolètes dans le contexte géostratégique actuel.

M. Benmoussa a rappelé, par ailleurs, que lors de sa visite à Laâyoune, le Roi Mohammed VI a annoncé dans le discours prononcé à l’occasion de la célébration du 40-ème anniversaire de la Marche Verte, une nouvelle inflexion dans le modèle de développement économique, l’objectif étant de faire de cette région une plateforme permettant de faire le lien entre le nord et le sud vers l’Afrique subsaharienne.

Le discours royal a posé les jalons d’une régionalisation avancée, qui s’exprimera de la manière la plus large, et a été l’occasion d’annoncer des projets structurants d’une valeur de plus de 7 milliards d’euros, a-t-il dit, notant les provinces du Sud sont placées à un niveau supérieur à la moyenne national au niveau des indicateurs du développement humain.

Sur un autre registre, M. Benmoussa a estimé que la question migratoire doit être traitée sur le long terme.

"Si, aujourd’hui, on parle moins de la route de la Méditerranée orientale, alors qu’il y a quelques années c’était un sujet d’inquiétude, c’est parce que des mesures ont été prises, notamment pour lutter contre les réseaux de passeurs", a-t-il indiqué, faisant observer que l’approche sécuritaire à elle seule n’est pas suffisante, d’où la nécessité de l’accompagner d’une dimension humaine.

Le diplomate marocain a indiqué, à cet effet, que la nouvelle politique migratoire du Maroc a permis de régulariser 20. 000 migrants subsahariens en 2014, relevant que le Royaume, qui avait été longtemps un pays émetteur, est devenu un pays de transit pendant un certain temps, avant de se transformer en pays de réception.

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