Le Koweït signe des accords avec la France pour 2,5 milliards d’euros
Cinq mois après le Qatar, c’est au tour du Koweït de faire le bonheur de la France. Le pays veut notamment acquérir 24 hélicoptères Caracal.
Une autre déclaration d’intention porte sur la création d’un fonds abondé par de l’argent koweïtien et qui aura pour vocation à investir dans des PME françaises dans les domaines de la santé et de la haute technologie, a indiqué Matignon. Cette déclaration d’intention sur "la coopération entre les institutions financières koweïtiennes et BPIfrance" porte sur la somme de 450 millions d’euros, précise-t-on de même source. Un autre accord ferme a été signé dans la matinée portant sur la création d’un centre de cancérologie à Koweït, pour 100 millions d’euros, a indiqué également Matignon.
Missiles air-sol et air-mer
Les différents accords et lettres d’intention ont été signés à Matignon par plusieurs ministres du gouvernement français, et notamment Laurent Fabius (Affaires étrangères), Emmanuel Macron (Économie) et Michel Sapin (Finances), ainsi que par des ministres koweïtiens, en présence de Manuel Valls et du Premier ministre koweïtien, cheikh Jaber Al Moubarak Al Hamad Al Sabah.
Le Caracal assure principalement des missions de sauvetage au combat et de transport de troupes sur longue distance. Il est doté d’un système de blindage et d’autoprotection comprenant la détection radar des missiles, et peut intervenir de jour comme de nuit et par tout temps. Dans son armement, également discuté avec les autorités koweïtiennes, figurent des missiles air-sol et air-mer.
La France et le Koweït sont liés par un accord de défense signé en 1992 au lendemain de la libération, en 1991, du Koweït par une coalition alliée dirigée par les États-Unis après son invasion à l’été 1990 par l’Irak. En vertu de cet accord, la majorité de la hiérarchie militaire koweïtienne est aujourd’hui formée en France.