La Turquie acquiert les missiles russes S-400 (Erdogan)

La Turquie a finalisé l’acquisition des missiles russes S-400 dans le cadre des démarches d’Ankara d’améliorer ses systèmes et stratégies de défense nationale, rapporte mardi la presse locale en citant le président Tayyip Recep Erdogan.

L’accord est final et la Turquie a déjà transféré un acompte à Moscou pour ce système de missiles de défense antiaérienne S-400, indique le journal pro gouvernemental "Daily Sabah".

Le chef de l’Etat turc a ainsi dissipé les spéculations sur l’annulation de ce projet d’acquisition et des négociations en cours avec la Russie pour l’achat du dit système de défense antimissile en raison de la pression de l’Organisation transatlantique (OTAN) en annonçant que le premier versement initial du système de missiles était déjà versé à la Russie.

"Le contrat du système de missiles S-400 a déjà été signé par des responsables. Pour autant que je le sache, la première tranche a également été transférée. Ce processus se poursuivra entre la Turquie et la Russie. Le président Vladimir Poutine et moi-même sommes déterminés pour réaliser cet accord", a déclaré le président Erdogan aux journalistes qui l’ont accompagné lors de la visite à Astana (Kazakhstan) pour participer au Sommet de la Science et de la Technologie de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).

Les mesures prises par la Turquie pour améliorer ses défenses et devenir plus indépendante en termes de défense ne sont pas sujets à discussion, a souligné le chef de l’Etat, indiquant que "nous prenons nos propres décisions concernant notre indépendance et nous sommes obligés de prendre les mesures nécessaires en matière de défense et de sécurité".

La Turquie avait cherché à se procurer des Patriot mais avait essuyé un refus.

"Si nous avons des problèmes dans l’acquisition de certains équipements de défense et que nos tentatives rencontrent des obstacles, nous nous en occuperons nous-mêmes", a-t-il relevé, réitérant que "certains alliés ont tenté de faire face aux efforts de la Turquie pour acquérir des systèmes de défense antimissiles" et que "des difficultés similaires ont également été rencontrées lors de l’acquisition de drones et de drones armés".

La Turquie a développé, en 2016 ses propres drones armés, le Bayraktar.

Atlasinfo (avec MAP)

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