La France déplore l’évolution de la situation au Venezuela et condamne les violences

La présidence de la république française a également qualifié l’arrestation, mardi dernier, des opposants Leopoldo Lopez et Antonio Ledezma de "nouveau signal très négatif", notant qu’elle "marque un nouveau palier dans la confrontation et n’est pas de nature à faciliter le rétablissement de la confiance".

Les deux principaux opposants au régime vénézuélien, qui étaient assignés à résidence, avaient été arrêtés mardi dernier et accusés d’avoir cherché à s’enfuir et de ne pas avoir respecté leurs "conditions de détention" à domicile.

"Nos partenaires européens partagent ces préoccupations, qui ont été exprimées par la Haute représentante, Mme Mogherini. Ensemble, nous appelons à une désescalade, au respect des droits de l’Homme, de l’Etat de droit et des libertés fondamentales. Nous espérons le retour à un fonctionnement normal des institutions dans les meilleurs délais", ajoute la même source.

La France, en concertation avec ses partenaires européens et en soutien des efforts des pays de la région, continuera d’appuyer toute médiation qui permettrait la reprise d’un dialogue crédible, sincère et sérieux entre le gouvernement et l’opposition et de mettre fin à la spirale des violences, assure le communiqué. Paris estime, à cet égard, que le dialogue reste la seule issue possible pour sortir ce pays de la crise qu’il traverse, et dont le peuple vénézuélien est la première victime.