La Chine devrait rejoindre le traité de libre-échange transpacifique

La Chine devrait, en temps opportun, rejoindre le traité de libre-échange transpacifique (TPP) qui fixe des objectifs cohérents avec ceux des réformes économiques du pays, estime dimanche un journal du Parti communiste chinois (PCC) .

La Chine ne figure pas pami les 12 pays du pourtour Pacifique qui se sont mis d’accord début octobre sur la création d’un Partenariat transpacifique visant à libéraliser les échanges et créer des normes communes au sein de ce nouvel ensemble représentant 40% de l’économie mondiale.

Le ministre chinois du Commerce a déclaré que son pays ne se sentait pas visé par ce traité mais qu’il entendait évaluer de manière exhaustive son impact probable.

Le bihebdomadaire Study Times, publié par l’école centrale du parti qui aide à la formation des cadres dirigeants, reconnaît que certains responsables perçoivent le TPP comme un "complot" destiné à isoler la Chine et à museler ses ambitions au niveau mondial.

Mais, ajoute le journal, les objectifs généraux du TPP tels que la réduction des procédures administratives et la protection de l’environnement font partie de ceux que la Chine souhaite atteindre.

Toutefois, la manière dont les industries publiques pourraient être affectées par l’adhésion au TPP exigera un examen prudent, le parti ayant rappelé leur rôle clé dans l’économie, poursuit le journal. Pékin propose pour sa part un Partenariat économique global régional (PERC) prévoyant des accords de libre-échange entre 16 nations, dix appartenant à l’Asean plus six autres, Chine, Inde, Japon, Corée du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande, réunissant 3,4 milliards de personnes.

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