La COP22, une étape décisive pour s’accorder sur les mécanismes de mise en œuvre de l’Accord de Paris (responsable onusien)

La COP22, qui se tiendra à Marrakech du 7 au 18 novembre prochain, est une étape décisive pour s’accorder sur les mécanismes organiques et de mise en œuvre de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, a affirmé, mercredi à Jakarta, David Abbass, chargé de communication au Secrétariat de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

L’Accord de Paris a permis aux pays du monde de se mettre d’accord sur un seul objectif et de s’engager à lutter contre les changements climatiques, a indiqué M. Abbass à l’occasion de la 17ème réunion du groupe de travail de vérification environnementale relevant de l’Organisation internationale des institutions supérieures de contrôle des finances publiques (INTOSAI), précisant que les mesures organiques et les mécanismes de mise en œuvre, qui seront négociés à Marrakech, feront de l’Accord de Paris une "une vérité et une réalité juridiques". A cet égard, il s’est dit satisfait de la ratification de cet accord par nombre de pays, permettant ainsi son entrée en vigueur effective, ajoutant que la vitesse à laquelle il a été ratifié "est inédite et confirme l’importance accordée à la lutte contre le dérèglement climatique par de nombreux pays".

"L’entrée en vigueur de l’Accord de Paris est plus qu’une simple étape ayant été franchie, mais une véritable réalisation politique qui ouvre la voie devant une transformation radicale de la manière dont les humains perçoivent le monde et la façon dont ils luttent contre les changements climatiques", a-t-il dit.

La 17ème réunion de travail de l’INTOSAI s’étale sur cinq jours, lors desquels seront débattus les projets d’études et les guides d’audit préparés par les différentes commissions affiliées au groupe de travail dans le cadre de son plan d’action 2014-2016. Cette réunion connaît la présence d’une délégation marocaine composée notamment du secrétaire général par intérim de la Cour des comptes, Mohamed Diyer et du président de la Cour régionale des comptes de Rabat, Hassan Namrani.

(Avec MAP)

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite