Les députés ont donné leur feu vert par un vote à main levée à l’article 4 du projet de loi ordinaire "pour la confiance dans la vie publique" prévoyant cette interdiction, comme ils l’avaient fait la veille pour les membres du gouvernement.
Cette interdiction était une promesse du candidat Macron après l’affaire des emplois présumés fictifs de membres de la famille de François Fillon, qui avait pollué la campagne présidentielle. Comme la veille pour les membres du gouvernement, un amendement de la rapporteur, Yaël Braun-Pivet, est venu préciser le dispositif.
Seront interdits les emplois familiaux "pour la famille proche" (conjoint, partenaire de Pacs, concubin, parents et enfants ainsi que ceux du conjoint, partenaire de Pacs ou concubin) sous peine de trois ans de prison et 45.000 euros d’amende.