L’Alliance Mondiale pour les Technologies Propres et l’UpM s’allient pour promouvoir le développement durable dans la région

L’Alliance Mondiale pour les Technologies Propres, lancée par la fondation Solar Impulse lors de la COP22 organisée à Marrakech, et le Secrétariat général de l’Union pour la Méditerranée (UpM) viennent de signer à Barcelone un protocole d’accord visant à promouvoir le développement durable dans la région.

Signé par Bertrand Piccard, président de la fondation Solar Impulse, et le secrétaire général de l’UpM, Fathallah Sijilmassi, l’accord vise à promouvoir la collaboration entre les deux organisations sur des activités conjointes visant à faciliter la transition de la région euro-méditerranéenne vers un développement durable et à faible émission de carbone.

Selon un communiqué de l’UpM parvenu lundi à la MAP, la coopération entre l’Union et l’Alliance permettra d’enrichir le dialogue politique sur l’énergie et le changement climatique dans la région euro-méditerranéenne.

Elle contribuera en particulier aux trois plateformes énergétiques de l’UpM, notamment à celle portant sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (plateforme EREE de l’UpM), dont l’objectif est de promouvoir le déploiement de mesures en faveur de ces énergies et l’accès à des services énergétiques sûrs, abordables et fiables tout en soutenant la lutte contre le changement climatique et l’adaptation à celui-ci dans la région.

Cette coopération offre également l’opportunité de mobiliser le secteur privé, notamment les entreprises proposant des solutions innovantes pour la transition énergétique, afin de soutenir un agenda ambitieux pour le développement durable dans la région euro-méditerranéenne.

"Nous savons que les habitants, les entreprises et les autorités nationales et locales de la région méditerranéenne ont de nombreuses solutions à proposer pour une nouvelle économie plus propre. Nous souhaitons les aider à promouvoir leurs actions en établissant des connexions entre ceux qui cherchent et ceux qui offrent ces solutions", a déclaré M. Piccard à cette occasion.

Et d’ajouter que "l’Alliance souhaite présenter 1.000 solutions efficaces et bénéfiques pour l’environnement lors de la COP24 programmée à la fin de l’année 2018 afin de guider le monde sur le chemin de la durabilité", se disant "persuadé que la région méditerranéenne a de nombreuses idées à offrir, susceptibles d’aider d’autres personnes à travers le monde à œuvrer pour cet objectif commun".

De son côté, M. Sijilmassi a relevé que "l’action pour le climat représente une chance extraordinaire de mettre en œuvre des modèles de développement durable et inclusif dans la région méditerranéenne".

Il a fait observer qu’il est "essentiel de saisir cette chance afin de rentabiliser les investissements, de stimuler le transfert de technologie, de créer des opportunités d’emploi pour nos jeunes, de promouvoir le rôle des femmes et de développer des modèles de production et de consommation à faibles émissions de carbone qui contribuent à favoriser l’intégration, le développement durable et la stabilité dans notre région".

M. Sijilmassi a souligné encore que le Secrétariat général de l’UpM œuvre pour favoriser la participation active de la société civile, des autorités locales et régionales, du secteur privé, des institutions financières ainsi que d’autres acteurs clés du processus de coopération régionale pour le développement durable et l’intégration régionale.

L’Alliance Mondiale pour les Technologies Propres (World Alliance for Efficient Solutions -WAES), créée par la fondation Solar Impulse (SIF), vise à promouvoir la cause des technologies propres et à offrir des solutions durables pour répondre aux défis de la société afin d’atteindre les objectifs de l’agenda de l’action pour le climat, tels que définis lors de la COP21 à Paris.

Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) ont été multipliées par 4 dans la région méditerranéenne au cours des 50 dernières années. La région a été identifiée comme étant l’une des principales zones sensibles au changement climatique, notamment en raison de la pénurie d’eau, de la concentration des activités économiques dans les zones côtières et de la dépendance d’une agriculture sensible aux changements climatiques. En outre, la température moyenne de la région a déjà augmenté de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, une limite définie par l’Accord de Paris.

Atlasinfo (avec MAP)

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