"De nouveaux responsables ont été nommés dans le cadre du mouvement visant à réformer l’appareil de sécurité (…) et améliorer son efficacité dans sa lutte contre le terrorisme", a précisé, lundi, le communiqué.
Le Premier ministre avait annoncé, la veille, une intensification de la lutte contre la corruption dans le pays après avoir découvert que l’Etat payait des salaires à 50.000 soldats fictifs.
Dans ce sens, M. Abadi avait démantelé récemment le bureau du commandement en chef que son prédécesseur, Nouri al-Maliki, avait mis en place pour garder un contrôle effectif sur les ministères de l’Intérieur et de la Défense.
Depuis sa prise de fonction il y a trois mois, M. Abadi a déjà limogé ou mis à la retraite plusieurs hauts commandants, considérés comme responsables de la débandade de l’armée lors de l’offensive fulgurante de l’EI en juin dernier.