Hollande appelle les investisseurs chinois à croire en l’économie française

Le président français François Hollande a appelé mardi les entrepreneurs chinois à avoir confiance en l’économie française, affirmant que la France n’a « pas peur » de leurs investissements, au deuxième jour d’une visite en Chine centrée sur le climat.

Rappelant que la France est le premier employeur européen en Chine et que plus de 200 entreprises chinoises emploient plus de 20.000 personnes en France, M. Hollande a assuré : "Nous n’avons peur de rien en France, pas même d’investissements qui pourraient venir d’ici (…)".

"Nous avons suffisamment confiance en nous pour savoir que ces investissements, s’ils sont durables, vont venir nous renforcer", a-t-il souligné lors d’une rencontre avec le China entrepreneur Club à Pékin, qui rassemble des entrepreneurs de 47 groupes représentant un chiffre d’affaires équivalent à 5% du PIB chinois.

Ce Club avait été invité en juin 2013 à l’Elysée mais c’est la première fois qu’un président en visite officielle en Chine rencontre ces entrepreneurs. Cette visite visait à présenter les réformes engagées par la France et la zone euro ces deux dernières années.

"Je vous appelle à faire confiance à l’économie française car nous avons effectué des réformes comme vous faites aussi des réformes dans votre pays", a lancé M. Hollande, en affirmant n’avoir par ailleurs "aucun doute sur la capacité et la robustesse de l’économie chinoise", dont la croissance connaît un net ralentissement.

Soulignant que les investissements étrangers en France ont augmenté de 20% depuis le début de l’année et évoquant les réformes économiques lancées par son gouvernement, M. Hollande a jugé la France "éminemment compétitive".

Il a également souligné que le cinéma allait être dans les prochaines années "la grande affaire de la Chine" et assuré que le cinéma français pouvait coopérer avec les productions chinoises. "Nous ne devons rien craindre", a-t-il conclu.

Après avoir été décrit par le président du China entrepreneur Club, Liu Chuanzhi, de "président magique" venant de "la France, un pays magique", François Hollande a plaisanté devant l’assistance : "je ne manquerai pas de les reproduire (ces commentaires, NDLR) dans mon pays, où la magie n’est pas toujours au rendez-vous".

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite